La chasse de têtes, quelle définition ?
« La chasse de têtes c’est : pas de réseaux sociaux, pas de job board, pas de bases de données. »
Différence entre chasse de têtes et approche directe, accès au marché caché, méthode d’Headhunting Factory… Olivier de Préville répond aux questions de Gilbert Azoulay dans cet extrait des matinales.
Aujourd’hui, beaucoup de DRH utilisent à tort le terme chasseur de têtes, le résumant au fait de faire de la veille de candidats sur LinkedIn.
Il est cependant nécessaire de définir ce qu’est le métier de chasseur de têtes : c’est savoir travailler en dehors des réseaux sociaux, qui ne suffisent pas à couvrir l’ensemble du marché.
Pourquoi LinkedIn ne suffit pas ?
LinkedIn est un très bon outil, mais qui ne couvre que 50% du marché, ce qui signifie que 50% des potentiels candidats restants se trouvent sur le marché caché. Pour des profils spécifiques et pénuriques, c’est souvent le marché caché qui est le plus intéressant.
Comment faire de la vraie chasse de têtes ?
- Identifier une entreprise cible
- Recréer son organigramme
- Identifier la fonction qui nous intéresse
- Trouver le nom de la personne qui se cache derrière cette fonction
- L’appeler sur son téléphone portable
Le cas d’un de nos clients illustre bien l’importance de faire évoluer ses méthodes pour recruter sur le marché caché : chef d’entreprise dans le nord, il était sur le point de fermer son usine car désespéré de ne trouver aucun directeur d’usine depuis plus de deux ans. Après avoir déposé des annonces et travaillé avec des cabinets de recrutement, il a confié sa recherche à Headhunting Factory. En six semaines trois candidats ont été embauchés, ce qui a permis de sauver 160 emplois.
Face à ce genre de cas spécifique, la chasse de tête paraît indispensable à intégrer dans le processus de recrutement.
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