La pénurie de candidats à recruter n’est pas une fatalité !

Il ne se passe pas une journée sans que la presse nationale ne fasse écho à la pénurie de candidats. Les difficultés de recrutement des entreprises et la tension du marché de l’emploi se sont accentuées en sortie de crise pandémique. Près de 4 TPE et PME sur 5 rencontrent des difficultés de recrutement au dernier trimestre 2021 (source BPI France / Rexecode). Cette pénurie perdure, avec un peu plus d’un tiers des postes à pourvoir vacants depuis plus de six mois !

Paradoxalement, les difficultés se concentrent sur les postes peu ou pas qualifiés. On en rencontre moins sur les recrutements de profils BAC+5 – sauf dans les métiers du numérique et du logiciel. Sur ces centaines de milliers de postes à pourvoir, le principal frein au recrutement demeure l’absence de bons candidats. Ce frein est quantitatif (peu de candidatures, voire aucune, sur certaines fonctions) et qualitatif (des profils sans les compétences requises).

Dans la palette des recruteurs, un outil négligé pourrait fortement contribuer à élargir les viviers de candidats et à fluidifier le marché de l’emploi :

L’utilisation de la chasse de têtes

La chasse de tête souffre d’une image à la fois surannée et élitiste : un métier de l’ombre, normalement dédié au recrutement des membres des comités de direction des grandes entreprises.

Pourtant, à l’âge numérique, ce métier de chasseur de têtes s’est profondément transformé. Il s’est réinventé en modernisant ses méthodes d’investigation, dont l’efficacité est augmentée par l’accès rapide et immédiat à l’information. Les gains de productivité permis par le numérique permettent de réduire les coûts. La chasse de têtes peut s’utiliser sur les postes à partir de 25 000 euros de rémunération annuelle.

Cela devient un outil indispensable pour tous les recruteurs. Elle permet notamment de rouvrir le robinet des candidats introuvables sur les postes structurellement en pénurie. 

Le marché caché représente près de 40% des candidats. La recherche directe est l’unique moyen à disposition des recruteurs pour toucher ce marché et élargir le potentiel de candidatures.

En 15 ans, les plateformes numériques ont capté une part importante des échanges entre employeurs et salariés, tout en restant inutilisées par une large frange de la population : 2/3 des Français âgés de 35 ans et plus n’utilisent pas LinkedIn. La banalisation de ces plateformes et leur usage au quotidien se sont accompagnés d’un désinvestissement des candidats – que vaut une « candidature » en un clic ? – et d’un affaiblissement continu du rendement des annonces en ligne.

La chasse de têtes est la seule capable de toucher les candidats absents ou désinvestis des plateformes en ligne. C’est aussi l’unique moyen de motiver un salarié pour qu’il s’intéresse à une offre et envisage de quitter son emploi.

Grâce à la chasse de têtes, la pénurie de recrutement n’est plus une fatalité !